Collection : R
Nombres de pages : 468
Parution livre : 18 septembre 2014
Parution ebook : xxxx
Genre : magie, dystopie, caste sociale
Prix : 17.90€
Mention : Coup de cœur
Mais pour une jeune fille pauvre comme Violet Lasting, le Joyau est avant tout synonyme de servitude. Et pas n'importe laquelle : Violet a été formée pour devenir Mère-Porteuse. Car dans le Joyau, le vrai luxe est la descendance...
Achetée lors de la Vente aux Enchères par la Duchesse du Lac, Violet – le lot 197, son nom officiel – va rapidement découvrir la réalité brutale qui se cache derrière l'étincelante façade du Joyau. S'exercer à la cruauté, à la trahison et aux coups bas est la distraction favorite de la noblesse. Violet doit accepter son sort et tâcher de rester en vie.
C'est pourtant dans ce sinistre quotidien qu'elle tombe amoureuse d'un séduisant garçon, loué pour servir de compagnon à la nièce aigrie de la Duchesse. Cette relation interdite vaudra aux jeunes amants d'affronter les plus grands des dangers...
Je tiens tout d'abord à remercier les Editions Robert Laffont pour ce MAGNIFIQUE Service-Presse
La 1ere fois que j’ai vu cette sublime couverture sur le site de l’Editeur, je me suis promise de lire ce roman à sa sortie, quel que soit ma lecture en cours, « Le Joyau » allait primer sur TOUT. Je ne regrette en rien cette lecture, car le roman est juste sublime. C’est simple, j’ai hâte de me lancer dans la suite des aventures du « Lot 197 » et de ces amies de Southgate.
A l’âge de 12 ans, Violet Lasting et quelques autres jeunes filles de la Cité Solitaire, et plus particulièrement de la Rue des Marais, vont être diagnostiquées comme « Mère porteuse », afin de faire perdurer la lignée de la royauté qui vit au « Joyau ». Durant 4 années, Violet et les pensionnaires de Southgate, vont être entrainées à leur futur rôle, mais surtout elles vont apprendre la maitrise de leurs dons « Les Angures ».
Alors, que la date fatidique approche, Violet aka « Lot 197 » et ces amies, vont être emmenées au « Joyau » pour régler leurs comptes, lors de la Vente aux Enchères.
Tandis, qu’elle pensait vivre la vie de château, « Lot 197 », va être vendue à la Duchesse du Lac, l’une des familles fondatrices de la Cité Solitaire. Elle sera aidée – au mieux - par sa gouvernante, Annabelle. Mais elle fera avant toute chose, la rencontre de Lucien, le camériste qui au fil de notre lecture, va s’avérer être un élément important dans la vie du « Lot 197 ». A côté de ces rencontres « programmées », « Lot 197 », va rencontrer l’Amour dans toutes ses phases, auprès d’Ash.
Pour ce qui est du contexte de l’histoire, en voyant la couverture je m’attendais à un roman historique, mais au fil de celle-ci, je me suis rendue compte que l’histoire se passait – surement – bien plus tard que notre ère, et que certains codes de conduites ont traversés les temps. Cette classification entre castes et classes sociales, qui est assez prédominante dans l’histoire va être agrémentée de quelques instants révolutionnaire, d’un point de vue médical et de communication. Même si au début du roman, ce fait m’avait quelque peu troublé, il permet aussi de constater qu’avec les années/siècles LA classe sociale, fait l’individu.
Pour les personnages, en plus de nos héros, on apprend et découvre les modes de vie des membres du « Joyau », lieu mythique, ou il fait « bon vivre ». Entre les Lords, Duc(hesses), Comte(sses) et la Royauté. Même si « Lot 197 », porte l’histoire, j’ai eu un petit pincement au cœur pour la Duchesse du Lac, ce qu’elle accompli en bien ou en mal, pour parvenir à ses fins la rende « humaine ». Mais le choc revient sans conteste de Garnet, je ne vous en dirais pas plus, même sous la torture.
Comme dis précédemment, j’ai apprécié cette lecture, d’un bout à l’autre et ce même si le terme « diagnostiqué », m’a semblé quelque peu incongru, car on diagnostique une maladie. Mais ici, le diagnostic est vu comme une chance, pour les membres du « Joyau », et une malchance pour ces demoiselles.
Enfin, je ne peux que vous conseiller cette lecture, qui est sans conteste LE roman à lire cette année. Il va bien-sûr rejoindre « mon top of the Year ».